Infra­struc­tures de trans­port : dis­tin­guer le néces­saire du sou­hai­table

​Les res­sources finan­cières du sec­teur public dans le domaine de la poli­tique des trans­ports sont limi­tées. Envi­ron 85 % des moyens à dis­po­si­tion ont déjà été attri­bués en trois ans seule­ment. Le déve­lop­pe­ment de l’in­fra­struc­ture fer­ro­viaire d’ici à l’ho­ri­zon 2040/2050 pré­voit des inves­tis­se­ments de 42,6 mrd fr. dont le finan­ce­ment n’est de loin pas assuré. Il est donc impé­ra­tif de fixer des cri­tères clairs pour des pro­jets attrayants, donc ren­tables.Les res­sources limi­tées de la Confé­dé­ra­tion doivent être inves­ties de manière à ce que l’uti­lité soit aussi éle­vée que pos­sible d’un point de vue natio­nal et les coûts bas. Quant aux frais d’en­tre­tien et d’ex­ploi­ta­tion ils doivent être pris en consi­dé­ra­tion, en toute trans­pa­rence.